♣ TEARS TO SHED ♣
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TEARS TO SHED, à sa première version fut fondé par Elvira, Yoric et Charles. Il est le nouveau-né d'une longue lignée (qui existe depuis février 2008) de forums basés sur le thème des Chronicles of Pirates of the Caribbean. Le design fut réalisé par Elvira, et certaines œuvres graphiques restent néanmoins la propriété de Forumactif. Toute copie, partielle ou complète est sévèrement punie par la loi, et ainsi : strictement interdite. Le contenu du forum revient aux membres du staff, ainsi qu'aux membres de TTS, veuillez respectez leur travail. A la V2 du forum, l'équipe administrative à été remaniée suite au départ de Charles, et est composée d'Elvira, Yoric, et de deux nouvelles têtes : Grace et Cutler. (Ajout de juillet 2011 : ajout d'Elizabeth au staff, suite au départ de deux de ses membres. )

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Snow Apple Q. Groves
«Admin : PIRATE »
Snow Apple Q. Groves
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♠ Where are you ? : Sur la mer, loin, très loin de tout...
♠ Habilities : L'art du chant, joue du clavecin et de la mandoline.
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MessageSujet: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeLun 7 Fév - 1:24

  — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Melshoulder2  — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] 25vnt06e

« Comme quoi, une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... »


Soupirant une fois de plus, Snow en avait assez d’être enfermée dans cette pièce. Il faisait trop sombre et cela sentait le renfermer, une odeur nauséabonde. Combien de temps était-elle enfermé ici ? Une, deux semaines ? Un an…Elle n'en savait rien mais elle avait l’impression que cela faisait une éternité et une éternité, c’était vraiment long.
A la suite de son enfermement, elle avait vu ses camarades sortir un à un, condamnés à être pendu par la justice tyrannique, dure et sans pitié de lord Beckett. Elle détestait tout bonnement cet homme qui puait le snobisme. D’ailleurs, fait étrange, il se trouvait que le lieutenant dont elle ne connaissait pas encore le nom mais qui avait de merveilleuses lèvres, * méchante Snow ! * avait exactement le même parfum. Elle aurait juré que le lieutenant essayait de copier son employeur. Étrange, n’est-ce pas ? Snow dirait plutôt lamentable.
Ça s’était peu de temps après leur arrivé à Port Royal, deux ou trois jours, tout au plus. Mais elle, pourquoi donc était-elle détenue aussi longtemps ?

▬ Rah ! Tuez moi tout de suite, qu’on en finisse, ce suspense est trop long…

Au début, le temps se déroulait normalement, elle discutait tranquillement avec Jonathan et les autres. C’est après que tout se détériora et que les heures semblaient s’allonger. Après s’être amusé à se tressé plus de cent fois ses cheveux, jouer à visé ses pieds nus avec des cailloux, faire approcher le chien, il ne lui resta pas beaucoup de solutions de distraction possible.
Un jour, elle s’était même amusé à charmer un soldat pour lui piquer son tricorne.



FLASHBACK

▬ Bonjour miss, je vous apporte votre repas et…que…

S’étant rapproché de sa démarche souple et gracieuse, la belle blonde avait collé l’homme en le plaquant contre les barreaux de la grille et tout doucement, elle leva la main et lui prit son tricorne et le mit sur sa tête. Puis elle se recula tout en lui souriant, le chapeau légèrement de travers et le fixa de ses beaux yeux bleu, pétillants de malice.

▬ Miss ! Je le dirais au Lieutenant Groves !

▬ Pleurnichard, si vous le voulez, venez le chercher…

Tout en penchant la tête sur le côté d’un air enfantin, elle se laissa tomber sur le sol et replia ses jambes en tailleur. Elle pouffa au moment ou l’homme avait prit la fuite en refermant sa cage à double tour et partit se plaindre à ce Groves. Bien, un peu de visite pour se distraire ne ferait surement pas de mal, enfin elle l’espérait. Et puis même, elle était prête à prendre tous les risques puisque maintenant elle n’avait plus rien à perdre. Mais l’homme ne vint jamais.

FIN FLASHBACK



Et maintenant elle attendait que la sentence tombe. Bon elle était un peu longue à venir cette fichue peine et peu patiente de ce côté-là, Snow n’aimait pas être mise en retrait. Car c’était l’attente qui était le plus dur, après tout, la mort n’était pas une journée à vivre avec panache ? Non. Surtout celle qui l’attendait. Pas qu’elle ait peur, enfin si un peu, mais maintenant qu’elle était ici, elle aurait bien aimé que cela se termine vite parce que une semaine de plus et elle allait se mettre à parler toute seule si cela continuait ! En plus, ces imbéciles de la Compagnie des Indes n’avait même pas soigné sa plaie, quel manque de savoir vivre, franchement. D’accord elle allait mourir, ok ils n'en avaient rien à faire de sa vie mais quand même. Avec ces bêtises, elle allait garder cette cicatrice même une fois en haut…ou en bas. Quitte à choisir, Snow préférait descendre. Elle s’était toujours imaginer l’Enfer comme un endroit où les gens savaient s’amuser, contrairement à leur concurrence, qui devaient être trop sérieux.

Relevant la tête en entendant un bruit métallique, Snow se releva brusquement, le tricorne toujours sur sa tête blonde et afficha un immense sourire, heureuse de ne plus être seule à penser à n’importe quoi, se faisant des films stupides.

▬ Ah ! Mon sauveur ! J’ai bien cru mourir d’ennui. C’est vraiment sombre ici, vous auriez pu me faire sortir une heure ou deux, maintenant mon teint doit être surement maladif.

Détaillant l’homme qui venait d’entrer, son sourire disparu. Avec lui, c’était sûr qu’elle allait s’ennuyer. Il était si grognon et si ferme dans ses principes que la jeune femme se demandait si parfois, ça lui arrivait de rire ou bien de sourire.
Les nobles étaient tous pareils, Snow avait l’impression qu’ils étaient nés avec un balai dans le derrière. Heureusement qu’elle n’était pas ainsi sinon sa vie aurait été bien monotone.

▬ Si vous êtes venu me montrer votre tête trop sérieuse ou que vous me laissez encore dans l’ombre au sujet de ma petite fête organisée en place publique, vous pouvez repartir, je ne veux pas vous voir vous. Vous êtes l’homme le plus barbant que je n’ai jamais rencontré ! Et honnêtement, je préfère encore mourir que de subir une discussion longue et pénible.

Elle croisa les bras sur sa poitrine et afficha un air buté. A vrai dire, elle lui en voulait. Enfin, pas qu’à lui, mais au monde entier. Jonathan était mort, c’était un pirate et il savait ce qu’il risquait, mais il avait toujours été gentil avec elle. Et puis il y avait aussi cette attente interminable.
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Commodore Theodore Groves
« SECOND DE L'ENDEAVOUR »
Commodore Theodore Groves
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♠ Where are you ? : In the Fort Charles's prisons, watching the prisoner.
♠ Habilities : Monitoring authoritarian, respectful of rules, notions of etiquette, good swordplay and good shooter.
♠ Camp : Lord Beckett's law is the best in this World, sure !
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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeLun 7 Fév - 13:28

Il marchait d’un pas lent, mais néanmoins décidé jusqu’au centre de la pièce. Un cri l’alerta vers la droite, et Groves baissa instinctivement sa tête vers le petit chien qui aboyait férocement. L’homme fronça progressivement les sourcils, puis le fit reculer du bout de sa botte noire, luisante d’un bon coup de pied. Le chien aboya à nouveau, plaintivement, puis couru se réfugier derrière la lourde porte en bois qui commençait à se refermer en un claquement sec. Le sourire aux lèvres, Theodore Groves continua d’avancer, tout en prenant la peine de détailler les lieux de son regard noisette, perçant. Il n’y avait plus personne. Absolument personne. Excepté la jeune pirate qui d’après les échos de certains soldats, ne cessait de les ennuyer. Il se souvenait du sergent, qui était venu se plaindre d’elle à propos d’un tricorne dérobé si ses souvenirs demeuraient bons. Groves n’avait rien dit, mais intérieurement, aurait bien souhaité ricaner. Malgré cela, Theodore n’était pas venu la voir. A vrai dire, il y avait pensé, à de bien nombreuses reprises, mais quelque chose semblait le bloquer. Il ne parvenait pas à se décider. Il n’y arriverait pas. Le visage pétillant de malice de cette fille l’envoûtait encore, même si elle ne se trouvait pas dans les parages. Et durant deux bonnes semaines, l’ex-lieutenant n’avait cessé de penser à elle. C’est pour cela, qu’il avait refusé de descendre, de se confronter à ces deux petits yeux bleus azurés. Il refusait de voir la vérité en face, que cette femme, ne méritait pas la corde, ni ce qui lui arrivait. Mais partagé entre son devoir, et ses pensées, le Commodore devait faire un choix. Trancher entre les deux.

Qu’aurait fait Lord Beckett ? La tuer, forcément. Theodore inspira une profonde bouffée d’air, et rouvrit les paupières en grimaçant. L’odeur des geôles du fort Charles laissaient très légèrement à désirer, et il se retint de noter dans son petit calepin en cuir d’arranger cela dés le lendemain, en déposant quelques pots-pourris, et autres bougies parfumées.

Depuis son récent voyage en mer à bord de l’Endeavour, l’homme semblait avoir murit. Il avait d’ailleurs été augmenté, mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’il venait de gagner en retour. Cette sensation agréable, d’obtenir enfin le fruit de ses efforts l’encourageait à continuer, et à tout faire pour gagner l’estime de son employeur. Pour ce faire, il devrait accomplir ce pourquoi on l’avait placé à ce poste. Il devait faire respecter les lois, et les valeurs de la Compagnie des Indes. Se mordant l’intérieur de la joue, Groves s’efforça de demeurer indifférent face à cette silhouette désormais bien familière. Il plissa très lentement ses petits yeux couleur noisette, et balaya les geôles du regard, attentif au moindre son, au simple petit bruit. Le trousseau de clés dans sa main droite, l’homme s’en était servit afin d’ouvrir la porte des prisons, il le rangea dans une des poches de sa redingote, puis s’enfonça un peu plus dans la pénombre de la pièce, ne dévoilant pas encore son identité à la jeune fille. Il la voyait, la surveillait en silence, mais ne daignait pas prononcer le moindre mot. « Ah ! Mon sauveur ! J’ai bien cru mourir d’ennui. C’est vraiment sombre ici, vous auriez pu me faire sortir une heure ou deux, maintenant mon teint doit être surement maladif. »

Theodore se rapprocha des barreaux rouillés de fer, et se posta à quelques mètres de miss Queen. Frôlant la porte de la cellule de ses épaules, le nouveau Commodore grimaça en remarquant que la saleté en ces lieux était omniprésente. D’un bref regard vers la droite, puis vers la gauche, Theodore remarqua que tous les autres pirates avaient disparus. Même Jonathan, le capitaine, y était finalement passé, à la potence. C’était bien malheureux… Il la comprenait, dans le fond, elle devait souffrir énormément de cette constante solitude morbide. Elle n’en pouvait plus. Et Theodore était incapable de faire quoi que ce soit pour lui être plus agréable. Il s’était néanmoins contenté de retarder son exécution le plus possible, jusqu’à aujourd’hui, où le lieutenant Gilette l’eut informé du désir de leurs supérieurs de débarrasser la vermine des prisons. Cela ne lui plaisait qu’à moitié, ou pour dire, pas du tout. La seule solution pour elle d’éviter la potence restait d’épouser un homme de Loi, et de convaincre ce beau monde qu’il ne s’agissait que d’un affreux malentendu. Qu’elle était de famille noble, et kidnappée depuis plusieurs années par ces pirates.

« Si vous êtes venu me montrer votre tête trop sérieuse ou que vous me laissez encore dans l’ombre au sujet de ma petite fête organisée en place publique, vous pouvez repartir, je ne veux pas vous voir vous. Vous êtes l’homme le plus barbant que je n’ai jamais rencontré ! Et honnêtement, je préfère encore mourir que de subir une discussion longue et pénible. »

Un vague sourire amusé se forgea à ses lèvres tandis qu’il l’écoutait avec attention. Elle avait ce petit quelque chose qui le rendait faible. Il est vrai que le Commodore, anciennement lieutenant, était un homme sérieux. Il ne plaisantait généralement jamais, et prenait toutes les informations au pied de la lettre. Il détestait également la frivolité, et la majorité de la gent féminine, des créatures ensorcelantes qui ne lui inspiraient qu’une profonde méfiance. Pourquoi rire, alors que des gens mourraient en mer ? Comment afficher un nouveau sourire, quand tout semblait perdu ? Theodore ne voyait pas l’intérêt d’être considéré comme une personne attrayante, et amusante. Il valait mieux être dur, intransigeant et réaliste plutôt que d’être un pauvre naïf idéaliste. Groves avait passé l’âge pour plaisanter comme cette femme aurait sûrement souhaité qu’il plaisante. D’ici quelques années, il pourrait souffler ses quarante bougies, et à cet âge, si mûr, il commençait à se dire que la vie était bien éphémère. Qu’elle vous filait entre les doigts, et qu’il ne restait plus assez de temps pour la vivre pleinement.

« Vous êtes amusante, miss Queen. » avoua Groves, alors que les coins de ses lèvres se courbèrent en un début de sourire crispé. Il avait du mal, comme si le simple fait de sourire lui était inconnu. « Nous ne nous sommes guère parlés assez longtemps pour que vous puissiez me désigner comme un homme barbant – Je vous assure que je pourrais vous plaire, très certainement, si vous cherchiez à me connaître. » renchérit-il, les bras croisés au niveau de son dos. « Je venais vous voir pour vous parler d’une chose très importante – vis-à-vis de votre exécution, programmée pour demain matin à six heures. »

Ses derniers mots sonnèrent telle une affreuse sentence, et lui-même se détestait de les avoir prononcés. « Je pense que – vous devriez soumettre l'hypothèse de votre kidnapping. » Un pincement au cœur le força à se crisper. Il ne comprenait pas ce qui lui prenait – il avait l’impression que ses lèvres se mouvaient lentement sans sa permission, et les mots déferlaient sans autorisation. « Vous n’êtes pas comme eux, miss Queen. Je saurais défendre votre cas – »

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Snow Apple Q. Groves
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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeLun 7 Fév - 23:30

« Vous êtes amusante, miss Queen. »


Alors là, elle ne s’y attendait pas à celle là ! Bouche bée, Snow fixa l’homme comme si il avait perdu la tête et se demanda si son visiteur était venu jusqu’à elle pour lui faire une petite blague ou s'il parlait sérieusement.


« Nous ne nous sommes guère parlés assez longtemps pour que vous puissiez me désigner comme un homme barbant – Je vous assure que je pourrais vous plaire, très certainement, si vous cherchiez à me connaître. »

« Vraiment ? Me plaire ? Je ne vois pas comment un homme comme vous, pourrait me plaire. Après tout, vous êtes comme tous les autres et sans aucun intérêt, basique »


Bien sûr elle mentait pour cacher cette vérité qui lui était dure à porter, cette vérité qui lui renvoyait à quel point elle était attirée par lui. Mais jamais la jeune femme n’aurait dû profiter du fait qu’il lui avoua qu’il pourrait lui plaire pour chercher à confirmer les dires de l’homme. Bien sur, ces lèvres divines dont elle avait rêvé pouvoir toucher des siennes, de ses doigts fébriles lui avait fait plusieurs fois fait envie, mais la jeune pirate n’avait pas vraiment fait attention au corps de cet homme jusqu’à maintenant. Le détaillant de haut en bas, elle lui tourna autour, laissant ses yeux se perdre sur le corps bien caché par cet uniforme horrible de commodore.


« Vous êtes Commodore maintenant ? Bravo…ça paye d’attraper des pirates et de les tuer de sang froid… »


Son père ayant été dans la marine royal, Snow était très bien renseigné à ce niveau et elle n’avait aucun problème pour discerné les différents grade accrochés aux uniformes des soldats.
Elle revint finalement devant lui, ne manqua pas néanmoins d’effleurer son dos et croisa ses bras elle aussi sur sa poitrine.


« Je venais vous voir pour vous parler d’une chose très importante – vis-à-vis de votre exécution, programmée pour demain matin à six heures. »

« Très bien, c’est parfait dans ce cas… »


Elle avait répondu cela avec tellement de détachement à l‘homme, qu’on aurait pu penser qu’il lui avait rendu un service immense. Elle alla s’asseoir sur le sol et soupira, résigné malgré elle. Jamais elle n’avait pensé arriver jusqu’à là simplement parce qu’elle refusait de se plier à la volonté de ceux qui lui avaient donnés la vie.
Caressant le sol sablé de ses pieds dénudés, elle baissa les yeux sur ces derniers et s’amusa à tracer des arabesques en attendant de se retrouver une fois de plus, seule à attendre que la mort vienne la prendre comme une douce délivrance, cruelle certes mais Ô combien libératrice.


« Je pense que – vous devriez soumettre l'hypothèse de votre kidnapping. »


« On a déjà parlé de ça, j’ai été jugé coupable de piraterie, je peux affirmer sans me tromper que le sujet est clos ! Jonathan ne m’a pas forcée à monter sur son navire, je n’ai pas été menacé, et il ne m’a jamais touché - sexuellement, aucun. Lord Beckett à fait condamné plusieurs enfants alors pourquoi moi cela serait différent ? Parce que je suis née noble ? »


Laissant retomber sa tête contre le mur derrière elle, la jeune fille replia sa jambe, le tissu blanc taché par la poussière retomba sur le haut de sa cuisse, révélant le tissu noir en dentelle de son sous vêtement.


« Vous n’êtes pas comme eux, miss Queen. Je saurais défendre votre cas – »


« Comme c’est gentil de votre part Commodore… »


Se hissant du sol, elle se rapprocha de lui sensuellement et vint se coller contre son corps. D’où elle était, elle pu constater avec surprise qu’elle était beaucoup plus petite que lui. Elle ne se laissa pas abattre pour autant et joua de ses charmes, sachant pourtant qu’elle n’y gagnerait rien. Elle voulait le toucher, savoir quelle sensation ça faisait et ne recula pas, pas maintenant qu’elle était lancé.
Ses doigts se baladèrent sur le torse de son beau visiteur et lentement, elle descendit plus bas pour frôler son entre jambes en souriant d'une façon provocante.


« Et comment me défendrez vous, en m’épousant, en m’aidant à m’échapper ? Et bien sachez que je ne veux pas de votre aide, ni d’aucun noble ! »


Sa poitrine se soulevant de haut en bas, Snow ne détourna pas le regard, le fixant de ses yeux bleu où brillait une lueur de détermination.
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Commodore Theodore Groves
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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeMar 8 Fév - 22:57

Theodore Groves jeta un discret coup d’œil vers la cellule de droite, là où le capitaine pirate Jonathan avait été incarcéré durant au minimum trois bons jours avant d’avoir finit par rejoindre la potence en compagnie de ses petits camarades forbans ; Groves avait été là à ce moment. Il avait même lu le parchemin de sa condamnation avant que la corde vienne encercler sa fine gorge, pour finir par le tuer sur le coup. Groves s’efforçait d’assister toujours aux exécutions à mort, car il savait que Lord Beckett apprécierait de le voir toujours présent, et consciencieux. Les pendaisons ne le touchaient pas plus que cela, après tout, c’était devenu une habitude depuis le temps, une habitude parfaitement normale aux yeux du Commodore. Un jour sans exécutions le surprendrait sûrement.

« Vraiment ? Me plaire ? Je ne vois pas comment un homme comme vous, pourrait me plaire. Après tout, vous êtes comme tous les autres et sans aucun intérêt, basique. »

Il plissa très lentement les yeux et la détailla de haut en bas, dans cette crasse, dans la saleté et la moiteur des geôles. Theodore préféra s’abstenir de répondre, de ne pas percuter sur les légères piques de la jeune pirate. Il ne comptait pas rentrer dans son jeu malsain, et enfantin. Car s’en était un, pour elle, il en était persuadé. Elle attendait de le voir sortir de ses gonds, de lui crier à la figure, voire peut-être de céder à ses avances. Theodore restait un homme ferme, calme, autoritaire et fort patient, ainsi, il ne craquerait pas, et très certainement pas de cette manière. Elle s’y prenait mal, et après tout, cela ne devait pas le déranger qu’elle daigne le considérer comme un homme basique. Il n’était pas un de ses prétendants qui attendait fiévreusement d’obtenir un sourire de sa part, un regard. Non, Groves n’attendait rien d’elle. Il n’avait donc pas la moindre raison de s’offenser. Malgré tout – une lueur de déception apparue dans le fond de ses yeux sombres. Cela ne lui plaisait pas. Theodore n’était pas un homme basique, naturel, comme tous les autres. Il se voyait même comme quelqu’un d’unique, et cela le troublait fortement d’espérer qu’elle puisse l’atteindre ainsi, en s’attaquant à sa personnalité. Car la blonde y arrivait à la perfection, malgré tout ce qu’il aurait pu prétexter, son orgueil avait été touché.

« Vous êtes Commodore maintenant ? Bravo…ça paye d’attraper des pirates et de les tuer de sang froid… » Il haussa un sourcil, étonné de sa répartie, et surtout, surprit qu’elle puisse deviner son titre au sein de la Royal Navy rien qu’à la manière dont son uniforme était fait. Les lèvres de Theodore s’étirèrent en un petit sourire très discret. « Oui. Depuis quelques jours déjà, lord Beckett m’a gracié. » rétorqua l’homme avec une pointe de fierté dans le son de sa voix. Il n’avait pas peur d’admettre que ses efforts s’étaient enfin avérés payants. Et miss Queen avait bien raison de dire cela. Le fait d’exécuter des forbans, et d’exécuter quelques courbettes devant les hauts placés l’avait rapidement grimpé à un échelon supérieur. Et désormais, Theodore visait le titre d’Amiral, une des plus hautes distinctions. « On a déjà parlé de ça, j’ai été jugé coupable de piraterie, je peux affirmer sans me tromper que le sujet est clos ! Jonathan ne m’a pas forcée à monter sur son navire, je n’ai pas été menacé, et il ne m’a jamais touché - sexuellement, aucun. Lord Beckett à fait condamné plusieurs enfants alors pourquoi moi cela serait différent ? Parce que je suis née noble ? »

Incapable de lui répondre correctement, le Commodore Groves se mordit l’intérieur de la lèvre. Si elle ne décidait pas de faire un effort pour admettre que cet homme l’avait bel et bien manipulée, jamais la jolie blonde ne serait épargnée de la potence. « Vous devrez mentir, miss, si vous tenez un tant que soit peu à la vie. » l’interrompit l’homme d’un ton rauque, visiblement mécontent d’une telle étroitesse d’esprit. Cette fille était butée, insolente, mais d’un certain charme, cela devait compenser ses nombreux mauvais côtés. Il apprit à pardonner les paroles de cette femme en se disant que ce n’était encore qu’une enfant, et qui ne réalisait pas le funeste destin qui l’attendait, car sinon, Groves était persuadé qu’elle se serait jeté à ses pieds pour éviter la mort. Toutes les autres le faisaient, mais il leur disait toujours non. Ayant parlé trop vite, Groves lut dans son regard une lueur qu’il n’avait jamais pu observer par le passé. Une étrange lueur.

Elle lui révéla une brève idée de ses dessous, sans la moindre gêne. Il toussa légèrement, montrant son mécontentement.

« Comme c’est gentil de votre part Commodore… »

Il entrouvrit sa bouche, près à lui répondre, lorsque la blonde s’approcha lascivement de lui pour jouer de ses charmes sur sa personne. Theodore ne réagit pas, se glaçant d’effroi à cet instant. L’expression de son visage indifférente, presque comme à son habitude, il la regardait effleurer le tissu de sa veste de sa main. Groves grimaça et lui attrapa le poignet avec fermeté pour la repousser gentiment, tel un gentleman. Il détestait ces élans de luxure, en particulier venant de pirates, et autres condamnées à mort. Cela sonnait faux, ce n’était pas vrai. Et venant d’une noble, il en demeurait tout bonnement bluffé, et venait même à douter de ses propos sur sa virginité soi-disant conservée. Combien d’autre homme avait-elle essayé de séduire ainsi ? L’un d’entre eux s’était forcément décidé à la prendre, de gré ou de force, même si la pirate considérait cela comme un jeu.

« Et comment me défendrez vous, en m’épousant, en m’aidant à m’échapper ? Et bien sachez que je ne veux pas de votre aide, ni d’aucun noble ! » Sans un mot de plus, il s’avança et la força à se plaquer contre le mur, restant néanmoins à une bonne distance de cette créature féminine. « En vous épousant, très certainement, ma chère. Ne dites pas que vous n’y aviez pas songé – vous jouez de vos charmes sur moi, mais vous sembliez ignorer que je ne suis pas un de vos confrères. Il n’y a que les pirates qui se laisseront sombrer ainsi, dans le froid d’une prison, et en ne souciant guère du protocole. » grinça-t-il d’un ton sec, vexé qu’elle ait osé le confondre avec un goujat. « Je ne suis pas noble, miss. De famille probablement aisée, mais bourgeoise. »

Il se détacha peu après d’elle, et fit quelques pas dans la cellule, l’inspectant d’un œil critique. « Ne vous comportez pas comme une catin, ce n’est pas votre nature. » Il lui offrit peu après un sourire, pas sarcastique, pas moqueur, non, juste un faible sourire doux. « Ne craignez pas de montrer votre peur, vous pouvez m'avouer la vérité, je ne vous veux aucun mal, et je ne désire pas non plus vous utiliser, puis vous jeter une fois en avoir terminé avec votre corps -- »

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Snow Apple Q. Groves
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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeVen 11 Fév - 23:34

Snow fixa ces lèvres s’étendre en un très fin sourire et détourna les yeux pour ne pas craquer devant cette divine tentation qu’il lui offrait. Ce bougre osait lui faire ressentir des sentiments qu’elle ne connaissait pas, qu’elle vivait simplement sur le moment et frissonnait en pensant à ce qu‘il pourrait lui procurer. Elle se sentait faible de désirer un parfait inconnu, elle qui aurait dû le haïr pour ce qu’il avait fait à Jonathan et aux autres.


« Oui. Depuis quelques jours déjà, lord Beckett m’a gracié »


« J’imagine que vous avez dû passer beaucoup de temps à lui cirer les bottes pour que vous arboriez ce sourire stupide… »


Elle aurait tout fait, tout dit pour l’éloigner d’elle et partir en paix, qu’il lui fiche la paix une bonne fois pour toute et pourtant, elle se sentait inévitablement attirée par cet homme droit et ferme, cet homme qui refusait ses avances et ne laissait passer aucune faiblesse. Et pourtant, ces faiblesses, dieu sait combien les hommes les commettaient, ces erreurs. Sauf lui. Et maintenant, elle avait honte. Honte de s’être conduite ainsi et d’avoir osé l’aguicher sans aucune honte. Snow se promit de ne plus refaire les même erreur et de rester froide face à cet homme.


« Vous devrez mentir, miss, si vous tenez un tant que soit peu à la vie. »


« Mentir ? C’est vous qui dites ça ? Vous qui ne jurez que par l’ordre et la discipline…vous pouvez toujours me repousser monsieur et vous donner l’image de l’homme qui est ferme et qui ne cède pas, mais avec quoi pensez vous à ce moment précis si ce n’est pas avec ce que vous avez entre les jambes ? Ne dites pas que vous voulez juste m’aider, je ne vous croirait pas. Cela fait deux semaines que nous nous sommes rencontrés, je doute qu’en si peu de temps je vous inspire autant de compassion. »


La jeune fille était butée et ne changerait pas son avis, elle refusait de se plier à la volonté des autres et quitte à se faire haïr, elle préférait rester elle-même plutôt que de ne plus se reconnaître. Elle avait toujours été ainsi, ne rentrant pas dans les rangs, ne satisfaisant jamais ses géniteurs et pourtant la jeune femme était destinée à un bel avenir. Enfin, pas si beau que ça, un mari qui buvait faisait tache dans ce beau conte de fée. Il lui arrivait encore à se demander pourquoi ses parents ne l’avaient pas protégée, pourquoi n’avaient t-il prit des dispositions plus confortables pour leur fille unique. Mais elle n'arrivait toujours pas à balayé ses tristes pensées d’un revers de main.

Alors qu’elle faisait son numéro de charme auprès de lui, il la repoussa doucement et s’avança vers elle, l’obligeant à se reculer et à se plaquer contre le mûr du fond pour ne plus toucher cet homme. Non, elle s’y était refusée.


« En vous épousant, très certainement, ma chère. Ne dites pas que vous n’y aviez pas songé – vous jouez de vos charmes sur moi, mais vous sembliez ignorer que je ne suis pas un de vos confrères. Il n’y a que les pirates qui se laisseront sombrer ainsi, dans le froid d’une prison, et en ne souciant guère du protocole. »


« Ne vous donnez pas trop d’importance commodore, je ne suis pas aussi désespérée au point de me jeter à vos pieds en vous demandant grâce. Ça, vous pouvez toujours vous l’imaginer dans vos rêves les plus fous car jamais je ne plierais l’échine devant vous monsieur. Justement, vous n’êtes pas l’un de mes confrères, sinon je n’aurais même pas posé la main sur vous. Traitez moi de ce que vous voulez, j’en ai que faire de vos manières de coincé, je ne vous toucherai plus… »


Peu après qu’il l’eut relâcher, Snow reprit sa place sur le sol et croisa ses jambes en tailleur, arrangeant sa robe qui n’en n’avait plus l’apparence et l’écouta d’un air distrait.


« Ne vous comportez pas comme une catin, ce n’est pas votre nature. Ne craignez pas de montrer votre peur, vous pouvez m'avouer la vérité, je ne vous veux aucun mal, et je ne désire pas non plus vous utiliser, puis vous jeter une fois en avoir terminé avec votre corps »


« Non, ce n’est pas dans ma nature de coucher avec le premier marin venu, a vrai dire, je voulais juste vous aguicher et vous jeter après. Vous n’êtes pas mon type d’homme, vous n’êtes même pas beau…je préfère les hommes qui savent ce qu’ils veulent et prennent les choses en main. Ce que vous n’êtes pas…Vous voulez m’épouser c’est bien dommage mais vous ne m’intéressez pas ! »
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Commodore Theodore Groves
« SECOND DE L'ENDEAVOUR »
Commodore Theodore Groves
♠ IRL Age : 32
♠ Parchments : 53
♠ Where are you ? : In the Fort Charles's prisons, watching the prisoner.
♠ Habilities : Monitoring authoritarian, respectful of rules, notions of etiquette, good swordplay and good shooter.
♠ Camp : Lord Beckett's law is the best in this World, sure !
♠ RPG Age : 38 years old.
♠ Quote :
"Deo Dvcente Nil Nocet"
"east india trading company motto" ▬
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♠ Dealing ♠
҂ ORIGINES : ~ Commodore ▪ Second in the Endeavour ~
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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeDim 13 Fév - 17:26


« J’imagine que vous avez dû passer beaucoup de temps à lui cirer les bottes pour que arboriez ce sourire stupide… »

Lui-même était fier d’être ainsi nommé à ce poste, il n’aurait pu désirer autre chose de la part du Lord. Pas pour le moment, pour être honnête. Theodore aspirait à bien plus d’ambitions, à des choses beaucoup plus grandes, mais il se devait de rester humble et modeste afin d’assurer sa prochaine montée hiérarchique, et changer bien vite de galons. Un jour, il dirigerait la Compagnie des Indes. Groves en était persuadé, faisant comme si le Lord lui-même l’avait mentionné derrière un sous-entendu professionnel.

Theodore décida de ne pas lui en tenir rigueur, après tout, la jalousie ne se contrôlait pas. Il ignora délibérément ses quelques mots, et s’avança à nouveau vers elle, dardant sur son corps de jeune femme un regard inexpressif, voire indifférent et froid. La beauté d’une femme ne l’atteindrait pas, il s’en était fait le serment.

« Mentir ? C’est qui dites ça ? Vous qui ne jurez que par l’ordre et la discipline…vous pouvez toujours me repousser monsieur et vous donner l’image de l’homme qui est ferme et qui ne cède pas, mais avec quoi pensez vous à ce moment précis si ce n’est pas avec ce que vous avez entre les jambes ? Ne dites pas que vous voulez juste m’aider, je ne vous croirait pas. Cela fait deux semaines que nous nous sommes rencontrés, je doute qu’en si peu de temps je vous inspire de la compassion. »

Le Commodore ne put retenir un léger petit sourire amusé par ses dires, tandis qu’il s’emparait de son fameux calepin, rangé dans un coin de la poche de sa lourde redingote en velours. Il le feuilleta discrètement, s’humectant les lèvres au fil de sa lecture. « Non, je vous assure que mes intentions restent bonnes, miss. » Son index jonglait entre la page vingt-sept, et la vingt-huit, où quelques énumérations de la semaine dernière avaient été inscrites à l’encre de chine. Il regrettait certaines phrases, qui le perturbaient encore. Pourquoi une telle femme l’enivrait autant ? Pourquoi elle, et non miss Beckett ? Pourquoi ?


« vingt-sept août : Lord Beckett m’a finalement gracié. Ce fut un tel honneur, que je reconnais facilement avoir manqué d’en défaillir. Cet homme est ce que je souhaite devenir au fil des ans. Commodore, j’en rêvais. Plus personne ne pourra prétendre être au-dessus de moi, à présent !

vingt-neuf août : Cela fait quelques jours que nous foulons le sable chaud de cette île déserte, en espérant naïvement pouvoir enfin rentrer à Port Royal. Je trouve le temps plutôt long. Elle hante encore mes pensées – miss Queen, pourquoi tant de mépris ?

trois septembre : Enfin, Port Royal. Je profite d’une courte pause dans ma cabine pour tenter de déchiffrer le mystère qui entoure cette prisonnière. Elle était noble, et bon nombre de jeunes filles en rêveraient, de cette vie dorée, alors, à quoi bon tout quitter juste par un stupide coup de tête ? Je pense la cerner peu à peu, et j’y arriverais. Seigneur, pourquoi cette femme m’intrigue autant ? Bien que Lord Beckett restera le seul dans mes pensées, bien évidemment, cher journal. »


Refermant au final son petit livre, Theodore le rangea dans un des plis de sa veste beige, tandis que le regard perçant de la forban se posait sur ses vêtements. Il trouva cela brièvement curieux, mais préféra ne pas s’attarder sur cela, et se concentrer pleinement sur le discours de cette charmante blondinette impulsive. « Oh, vous vous fourvoyez, je pense que vous seriez capable de faire ressentir de la culpabilité, ainsi que de la compassion dans les yeux de vos interlocuteurs. Vous êtes une personne intrigante, miss. » l’interrompit le Commodore d’un ton neutre, d’un calme olympien.

« Ne vous donnez pas trop d’importance commodore, je ne suis pas aussi désespérée au point de me jeter à vos pieds en vous demandant grâce. Ça, vous pouvez toujours vous l’imaginer dans vos rêves les plus fous car jamais je ne plierais l’échine devant vous monsieur. Justement, vous n’êtes pas l’un de mes confrères, sinon je n’aurais même pas posé la main sur vous. Traitez moi de ce que vous voulez, j’en ai que faire de vos manières de coincé, je ne vous toucherai plus… »

Un rictus se forma sur son front, tandis que les paroles de la pirate se déferlaient sur lui, tel du venin de serpent. Elle éprouvait le besoin de cracher ces mots méchants, acerbes et cyniques afin de se rassurer elle-même, sans doute. Theodore ne l’en blâma pas pour cela, et en parfait gentleman, il tenta de surpasser sa patience en ne percutant aucunement sur ses accusations. Ce serait lui donner raison, lui prouver qu’il n’était pas aussi intouchable qu’on l’aurait visiblement cru.

« Non, ce n’est pas dans ma nature de coucher avec le premier marin venu, a vrai dire, je voulais juste vous aguicher et vous jeter après. Vous n’êtes pas mon type d’homme, vous n’êtes même pas beau…je préfère les hommes qui savent ce qu’ils veulent et prennent les choses en main. Ce que vous n’êtes pas…Vous voulez m’épouser c’est bien dommage mais vous ne m’intéressez pas ! »

Il l’écouta avec attention, avant de froncer mauvaisement les sourcils. Theodore plissa ses yeux couleur noisette, et la dévisagea, avec une arrogance qu’il venait tout juste de développer depuis sa récente promotion. Il n’aimait pas ce qu’elle lui disait. Il détestait chaque mot, pour dire la vérité. Groves rêverait de la faire taire à jamais, de la voir courber l’échine, et il réalisa très rapidement que cela ne servait à rien de se conduire en parfait gentleman auprès d’une pirate. Lord Beckett aurait sans doute pensé la même chose. Le Commodore croisa les bras puis la jaugea d’un air vague, assombrit, avant de s’emparer de son poignet et de la jeter violemment contre le mur, prenant ensuite la peine d’avancer pas à pas, amusé. « C’est ce que vous voulez, n’est-ce-pas ? » cracha-t-il d’un ton colérique, en lui administrant une gifle on ne peut plus violente, et sèche. Puis, Groves la força à se rasseoir et contempla ses pupilles bleutées avec conviction. « Je ne vous en offrirais pas le plaisir. » renchérit l’homme en se relevant d’un bond, et fermant la porte de la cellule. « Vous ne méritez pas la corde, miss. Vous méritez bien pire, et je pense pouvoir vous offrir une bien grande leçon de vie en m’épousant. » Un léger rictus se dessina au coin de ses minces lèvres pâles, tandis qu’il verrouillait la porte à l’aide d’une des nombreuses clés rouillées et en argent du trousseau qui pendait à sa ceinture de tissu marron. « Je vous attendrais le jour de votre mariage. Vous n’avez guère le choix, miss Queen. Vos parents seront enchantés d’apprendre votre retour, suite à votre petit kidnapping – ils se réjouiront sans doute du fait que moi, le Commodore, j’ai su vous délivrer de ces cruels forbans qui vous avaient manipulée, et honteusement fait croire qu’ils étaient là pour vous aider... »

Refermant ses lèvres sadiquement, le Commodore s’empara de sa petite lanterne, puis disparût dans l’obscurité de la pièce. On n’entendit finalement que le bruit de la lourde porte en bois qui se refermait, puis l’odieux son du verrou qui se refermait définitivement. Elle n’assisterait pas à son exécution, non. Mais à son mariage, bien au contraire. Menottes aux poignets, s’il le fallait.

Groves réalisa bien tardivement qu’il avait oublié son précieux calepin en cuir dans les geôles, en ce moment même entre les doigts fins de la jolie blondinette. Installé dans ses appartements, faisant face à l’imposante cheminée rougeoyante, diffusant un peu de sa chaleur, il se remémora quelques bribes de ses écrits concernant cette dernière semaine. Theodore y notait absolument tout. Ses pensées, ses actes, ses codes de conduite – Toute sa vie, s’avérait être contenue dans ce maigre petit livre. Et pourtant, si précieux.

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Snow Apple Q. Groves
«Admin : PIRATE »
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Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours

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MessageSujet: Re: — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ]     — one, two, three, four ; tell me that you love me more [ pv Grovy ] Icon_minitimeLun 14 Fév - 1:29

Son cœur rata un battement au moment où l’homme lui attrapa fermement le poignet pour la faire se relever. Projetée contre le mur, la jeune femme ferma douloureusement les paupières et grimaça sur le coup, le souffle coupé. Mais à la suite de cet incident, Snow rouvrit les yeux et plongea son regard haineux dans celui du commodore pour lui faire comprendre qu’a cet instant, elle le détestait plus que tout au monde.


« C’est ce que vous voulez, n’est-ce-pas ? »

« Ce que je veux…c’est qu’à l’instant même où vous franchirez les portes de ce bâtiment, vous périssiez dans les pires souffrances que je puisse imaginer. »


Elle paya très vite les mots qu’elle lui avait dit d’une violente gifle qui lui fit tourner violemment la tête sur le côté, ses cheveux virevoltant par la même occasion. Puis la poussant vers le sol, elle y retomba lourdement. Choqué par la violence du coup, la jeune femme porta sa main à son visage rougit et passa sa langue sur la fine entaille de sa lèvre.


« Vous ne méritez pas la corde, miss. Vous méritez bien pire, et je pense pouvoir vous offrir une bien grande leçon de vie en m’épousant. »

Ne comprenant que trop bien ces paroles, Snow se releva d’un bond et couru jusqu’à la cellule pour tenter de le rattraper mais il était déjà sortit et verrouillait déjà la porte.

« Je vous attendrais le jour de votre mariage. Vous n’avez guère le choix, miss Queen. Vos parents seront enchantés d’apprendre votre retour, suite à votre petit kidnapping – ils se réjouiront sans doute du fait que moi, le Commodore, j’ai su vous délivrer de ces cruels forbans qui vous avaient manipulée, et honteusement fait croire qu’ils étaient là pour vous aider... »


«  JE NE VIENDRAIS PAS ! MARIEZ VOUS TOUT SEUL ! »

Serrant avec force les barreaux, Snow donna un violent coup contre le fer, s’abîmant les phalanges. Puis elle se recula et revint sur ses pas pour découvrir le calepin que tenait le commodore quelques instant plus tôt. La respiration courte et forte, la blondinette se pencha pour récupérer le bien de l’autre et l’ouvrir pour y lire son contenu. Ça faisait peur. Soit ce type était fou amoureux de son employeur, soit il n'était pas bien dans sa tête.
Reprenant sa place initiale sur le sol, la belle jeune femme lu chaque lignes de chaque pages. L’homme avait plus d’une fois pensé à elle et elle fut rassuré de constater qu’elle n’était pas la seule à le faire. Mais néanmoins, malgré ce détail qu’il la touchait bien qu’elle n’aurait dû, la jeune femme décida de se venger. Peste avant tout, elle comptait bien lui faire payer ce mariage forcé. Ô oui, il craquerait le pauvre homme et il finirait bien par la supplier à genoux, de divorcer.

Avec lenteur, il déchira la première page et regarda la date. 23 Mars 1713. Ça n’allait pas lui plaire. Mais vraiment pas. Voilà qu’en un temps record, la jeune fille déchirait plusieurs années du soldat sans la moindre honte, ni aucune once de regret. Il allait bien détruire plusieurs années de sa vie à elle, alors pourquoi ferait-elle dans le sentiment ?
Après plusieurs minutes, le carnet fut réduit en miettes et Snow s’amusa à jeter les morceaux de papier au-dessus de sa tête, telle une enfant de cinq ans.

Laissant son dos reposer contre le mur derrière elle, elle fixa les miettes qui s’éparpillaient devant elle et joua quelques temps avec le bout de ses pieds avant de se lasser et de soupirer, ennuyée.


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